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Heureux qui comme Ulysse...
11 novembre 2010

LITTERATURE DE VOYAGE >< J. M. G. Le Clézio Le chercheur d'or

DSCF3040Cadeau d'Arthur pour mes 21 ans, en voilà un autre qui m'a suivi longuement.

Un rythme lent, lancinant, crée par de nombreuses répétions qui nous font entrer dans l'atmosphère du livre. Un atmosphère chaude et moite, salée aussi. N°1 des « répétions », le chapitre «Vers Rodrigues, 1921 » où le jeune garçon se trouve sur le Zeta, où les jours s'égrènent avec lenteur, tous identiques ou presque. Mais comme c'est bon ! Si vous rêver d'une nuit à la belle étoile sur le pont d'un bateau...

A l'inverse de Sur la route, le voyage n'est pas précipité, mais la rudesse est bien là, sous une autre forme. Une rudesse de sable, de sel, et de soleil! Il s'agit cette fois d'une quête, (vaine ou pas je vous le laisse découvrir...), motivée par le paradis perdu de l'enfance et  par un combat contre la fatalité.

Quelque personnages seulement, dotés d'un charisme... discret. Ils sont le plus souvent taciturnes, et possèdent tous un univers, que le narrateur traverse chacun leur tour.


Du plus loin que je me souvienne, j'ai entendu la mer. Mêlé au vent dans les aiguilles des filaos, au vent qui ne cesse pas, même lorsqu'on s'éloigne des rivages et qu'on s'avance à travers les champs de canne, c'est ce bruit qui a bercé mon enfance. Je l'entends maintenant, au plus profond de moi, je l'emporte partout où je vais.

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